CONDUIRE SUR LA NEIGE : NOS 5 CONSEILS SÉCURITÉ
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Peugeot & Moi
1 February
6 minutes de lecture
Avant de prendre la route, vous pouvez anticiper et préparer votre voyage en prenant quelques initiatives très simples mais très utiles :
Au début de l’hiver, prenez le temps de faire une révision de votre véhicule afin de ne pas être pris de court au moment de prendre la route dans des conditions neigeuses. Voici quelques éléments importants à vérifier :
La voiture électrique est plus sensible aux basses températures, notamment en termes d’autonomie. En effet, là où une voiture thermique génère beaucoup de chaleur résiduelle, les moteurs des véhicules électriques convertissent la quasi-totalité de l’énergie produite pour la propulsion du véhicule, sans perte. Si vous voyagez avec un véhicule électrique ou hybride rechargeable, voici quelques conseils spécifiques qui vous permettront d’optimiser l’autonomie des batteries :
La voiture électrique est plus sensible aux basses températures, notamment en termes d’autonomie. En effet, là où une voiture thermique génère beaucoup de chaleur résiduelle, les moteurs des véhicules électriques convertissent la quasi-totalité de l’énergie produite pour la propulsion du véhicule, sans perte. Si vous voyagez avec un véhicule électrique ou hybride rechargeable, voici quelques conseils spécifiques qui vous permettront d’optimiser l’autonomie des batteries :
Avant un trajet sur un itinéraire enneigé, il est indispensable de disposer d’un équipement minimum pour faire face aux aléas climatiques :
Avant un trajet sur un itinéraire enneigé, il est indispensable de disposer d’un équipement minimum pour faire face aux aléas climatiques :
Les chaînes et chaussettes à neige
Les chaînes ou les chaussettes à neige peuvent parfois être obligatoires pour circuler en montagne ou en cas de fortes chutes de neige. En fonction des pays, la législation impose parfois à tous les véhicules d’être munis d’équipements spéciaux pour circuler sur certaines portions du réseau routier.
Quoi qu’il en soit, pour votre sécurité, les chaînes ou les chaussettes sont impératives si vous comptez vous rendre à la montagne mais que vous ne souhaitez pas investir dans des pneus neige.
Ne choisissez pas vos chaînes à la légère et tenez compte des critères suivants :
Les pneus neige
Les pneus hiver offrent une incroyable sécurité et sont très efficaces sur la neige.
Dans le cas d’un roulage occasionnel, la question ne se pose pas, mais si vous fréquentez assidûment la montagne, avoir à sa disposition un train complet de pneus hiver est certes un investissement, mais qui sera rapidement rentabilisé.
En fonction des pays, la législation diffère concernant l’obligation de rouler avec des pneus hiver. Certains pays imposent l’obligation de pneus hiver pendant une période déterminée, d’autres sous certaines conditions climatiques ou en fonction d’une signalisation bien précise et enfin, parfois, les pneus ne sont parfois pas du tout obligatoires. Pour en savoir plus, sur la réglementation des pneus neige en fonction des pays, cliquez ici.
Sur la neige, il est donc important de ne jamais prendre de vitesse, même si la sensation de conduite et les réactions de votre voiture sont bonnes.
« Je suis agent Peugeot dans l’Ain et, en parallèle de la vente et de la réparation de voitures, j'ai la chance de faire des courses automobiles. J'ai fait pas mal de championnats pour la marque Peugeot au sein des formules de promotion et je me suis spécialisé dans la course sur glace.
Au départ, j'étais pilote pour une équipe et avec le temps, j'ai monté ma propre équipe. On a dessiné et construit notre propre voiture sur la base d'une 208. Je cours tous les week-ends contre des monuments du sport auto comme Sébastien Loeb ou Yvan Muller. Nous sommes donc partis d’une équipe amateur qui s’est professionnalisée et on a aujourd’hui atteint un niveau de performance pour se battre contre les meilleurs pilotes de la discipline. »
« Je suis agent Peugeot dans l’Ain et, en parallèle de la vente et de la réparation de voitures, j'ai la chance de faire des courses automobiles. J'ai fait pas mal de championnats pour la marque Peugeot au sein des formules de promotion et je me suis spécialisé dans la course sur glace.
Au départ, j'étais pilote pour une équipe et avec le temps, j'ai monté ma propre équipe. On a dessiné et construit notre propre voiture sur la base d'une 208. Je cours tous les week-ends contre des monuments du sport auto comme Sébastien Loeb ou Yvan Muller. Nous sommes donc partis d’une équipe amateur qui s’est professionnalisée et on a aujourd’hui atteint un niveau de performance pour se battre contre les meilleurs pilotes de la discipline. »
Les pneumatiques
On a beau avoir le meilleur pilote du monde, s’il n’a pas les bons pneus, il n’avancera pas ou il ne pourra pas tourner au bout de la ligne droite. Le plus important, c'est donc le pneu et la liaison au sol.
Nous roulons avec des pneus cloutés (250 clous par pneu). En chauffant, un pneu se dilate et en se dilatant, il laisse un peu sortir le clou de son logement. Pour nous, la difficulté est de faire travailler le pneu d'une certaine façon pour créer la meilleure adhérence. Notre performance dépend en grande partie des pneus. Dans mon équipe, nous sommes 14 personnes et 2 d’entre elles sont exclusivement dédiées aux pneus. Ces personnes analysent, mesurent, testent les pneus pour, sans cesse, améliorer la performance
La répartition des masses
La répartition des masses permet de recentrer le poids au milieu du véhicule pour annuler l’effet d’inertie. Il faut savoir qu’à chaque fois qu'on gagne une course, on prend ce qu'on appelle du lest pour la course d’après. Donc le premier prend 60 kg, le 2e, 40 kg et le 3e, 20 kg. Ainsi, si on est classé dans les trois premiers, on doit retravailler tous les réglages en atelier avant la prochaine course, en fonction du lest.
On travaille beaucoup en amont pour anticiper tout cela et on acquiert une expérience précieuse avec le temps aussi.
Il faut savoir que, quoi qu'il arrive, c'est la survitesse qui va créer l'accident. Qu'on soit sur de la glace, sur la neige ou même sur du goudron, les lois de la physique font que, si on roule doucement, si on anticipe les choses, il n'y a jamais d'accident. L’accident arrive si on roule trop vite ou si on n’est assez pas préparé, quelle que soit la surface. En ce qui concerne la conduite sur glace, on a beau avoir des super clous, si on sort, c'est qu'on a été trop vite par rapport à ce que la voiture peut encaisser.
Il faut arriver à prendre la mesure de l'adhérence et ça, certaines personnes l'ont instinctivement, d'autres ne l'ont pas. D’où l’importance de démarrer doucement.
Pour la conduite sur la neige, plus les pneus sont étroits, moins on a de risque de patiner car la surface au sol est plus réduite. D’ailleurs, des véhicules anciens comme la 2CV ou la 4L ne nécessitaient pas de pneus neige pour rouler sur la neige car les pneus d’origine étaient beaucoup plus étroits qu’aujourd’hui.
Enfin, sachez qu’en termes d’équipement pour rouler dans la neige ou sur la glace, il vaut mieux ne rien mettre que de mettre seulement 2 pneus. Par exemple, une Peugeot, c'est une traction avant, donc ce sont les roues avant qui entraînent la voiture. Si vous créez de l'adhérence avec des pneus neige à l'avant mais que vous n’en mettez pas à l'arrière, voici ce qu’il va se passer : le conducteur va prendre confiance au démarrage grâce à l’adhérence des pneus neige à l’avant. Il donc va accélérer et dans le premier virage, l'arrière qui n’est pas équipé de pneus neige va glisser et là il va partir en tête-à-queue.
S’il n’a pas de pneus neige, au moins, il ne va pas démarrer car la voiture va patiner tout de suite. Cette situation a, en plus, l’avantage de faire prendre conscience au conducteur de l’état du sol. L’idéal est donc 4 pneus ou rien.
Moi, ça m'est arrivé un jour quand je ramenais la voiture d'un client. Tout pilote du Trophée Andros que je suis, j'avais du grip donc je me suis dit « c’est bon, elle tient la route ». Je n’avais pas pensé qu'il n’y avait que 2 pneus. Au premier virage, je me suis retrouvé à l'envers ! Et voilà, tout bêtement !
Enfin, sachez qu’en termes d’équipement pour rouler dans la neige ou sur la glace, il vaut mieux ne rien mettre que de mettre seulement 2 pneus. Par exemple, une Peugeot, c'est une traction avant, donc ce sont les roues avant qui entraînent la voiture. Si vous créez de l'adhérence avec des pneus neige à l'avant mais que vous n’en mettez pas à l'arrière, voici ce qu’il va se passer : le conducteur va prendre confiance au démarrage grâce à l’adhérence des pneus neige à l’avant. Il donc va accélérer et dans le premier virage, l'arrière qui n’est pas équipé de pneus neige va glisser et là il va partir en tête-à-queue.
S’il n’a pas de pneus neige, au moins, il ne va pas démarrer car la voiture va patiner tout de suite. Cette situation a, en plus, l’avantage de faire prendre conscience au conducteur de l’état du sol. L’idéal est donc 4 pneus ou rien.
Moi, ça m'est arrivé un jour quand je ramenais la voiture d'un client. Tout pilote du Trophée Andros que je suis, j'avais du grip donc je me suis dit « c’est bon, elle tient la route ». Je n’avais pas pensé qu'il n’y avait que 2 pneus. Au premier virage, je me suis retrouvé à l'envers ! Et voilà, tout bêtement !